Tchoezixhoz vosse lingaedje.

Choisissez votre langue.

Choose your language

Kies uw taal.

Comint avans dju årmonijhî li scrijhaedje di tecses ki provnént di totes les coines del Walonreye (divant le rfondaedje) ?

 


Istwere di l' årmonijhaedje et do rfondaedje.

Cwand dj' avans-st amonté cisse waibe cial, e 1997, li rfondaedje tchictéve co mo beacôp. Nos vléns mostrer des tecses des cwatè grandès coines do payis (payis d' Lidje, di Nameur, di Tchålerwè, Bassårdene), tot wårdant les grandes piceures des accints. Mins nerén, nos n' avîs nole håsse di rashir dins li scrijhaedje totes les ptitès diferinces di viyaedje a viyaedje, et tchoezi ene seule ortografeye la ki les diferinnès soces di scrijheus, 100 ans après l' enondaedje do Feller, ni s' avént co seu mete d' acoird (ôbe, åbe, aube; cwè, qwè).

Nous avons co eplaidî tenawete e walon "årmonijhî" disk' e 2001.

A pårti di 2002, veyanmint ki li rfondaedje ravancive beazebén, nos avans riscrît tos les noveas bokets e rfondou walon, ribatijhî ortografeye pan-walone, ucobén "Feller pan-walon".

 

 

Techniques de gestion des graphies des textes régiolectaux (pré-normalisés) présentés sur ce site.


Historique de la pré-normalisation et de la normalisation des textes.

Quand nous avons créé ce site en 1997, alors que la normalisation était encore balbutiante, nous souhaitions reproduire des textes des quatre grandes régions de Wallonie (Est, Centre, Ouest, Sud). Nous y conservions certaines grandes différences inter-régionales, mais en effacions les accents trop locaux, et les doublons inutiles (ôbe, åbe, aube; cwè, qwè), dûs à l'interprétation anarchique du système de transcription "Feller".

Nous avons continué d'éditer des textes en écriture pré-normalisée jusqu'en 2001.

A partir de 2002, vu l'avancement du travail de normalisation, les textes nouvellement édités sur ce site le sont en wallon normalisé, encore appelé "Feller pan-wallon".

 

 

The harmonization (pre-normalization) of ethnic texts presented on this site.


Historic of the pre-normalization and the normalization of texts.

When we created this site in 1997, whereas the normalization was even mumbling, we wished to publish texts of the four big regions of Wallonia (East, Center, West, South). They aimed to preserve the main inter-regional differences, but neglected the too local accents of it, and the useless doubloons (ôbe, åbe, aube; cwè, qwè), due to the anarchical interpretation of the " Feller " transcription system.

We continued to publish texts in pre-normalized writing until 2001.

From 2002, seen the advancement of the normalization work, texts newly published on this site him are in normalized Walloon, or " Feller pan-Walloon " (pan-Walloon orthography) as it was re-named.

 

 

Technische metodes voor pre-normalisatie van dialectale waalse teksten.


Principes généraux.

Mwaissès-rîles

Les textes pré-normalisés présentés dans cette partie "livreye" (librairie) n'ont pas la prétention de reproduire l'accent précis du scripteur, mais de donner une idée d'ensemble homogène de la production écrite en wallon, utilisable à l'étranger et pour ceux qui débutent à zéro zero-cnoxheus (zero-knowers). Notons que la démarche utilisée dans ce site se fait fréquement dans l'est-wallon, où toute la production de la Haute-Ardenne avec â (âbe, tâve) est réorthographiée å à Liège.

Ils ne se substituent donc pas aux textes originaux en ce qui concerne leur utilisation dans leur zone d'origine, mais en aident l'accès aux wallonophones d'autres zones. En effet, il réduit sensiblement le nombre de formes écrites d'un mot donné. Ex. mwârt, mwért, moûrt au lieu de mwârt, mwart, mwért, mwèrt, mwêrt, môrt, moûrt, mônrt, monrt.

Ils préparent la phase suivante de normalisation, où un mot donné n' aura plus qu'une seule forme écrite (moirt).


Réduction du nombre de caractères accentués.

Li disfaflotaedje.

On a allégé considérablement la quantité de signes diacritiques, à la suite d'une étude comparative sur plusieurs autres langues initiée par L. Hendschel (riloucoz ciddé), montrant l'excès de ces marques graphiques dans les textes wallons, par rapport aux normes des langues nationales ou régionales d'Europe.

Les nombreuses difficultés rencontrées dans la saisie (par secrétaire ou par scannage) et la transmission informatique (e-mail non compatibles, fichiers MS-DOS / fichiers Mackintosh) des textes a été un intense stimulant pour nous conforter dans cette vue.

Quelques éléments de simplification.


Réduction des lettres terminales analogiques du français.

Rissaetchaedje evoye di sacwants corons-lètes.

Principe: Certaines lettres terminales analogiques du français peuvent être retirées si elles n'apparaissent dans aucun dérivé. Ont toutefois été épargnées (après une période d'essai peu concluante) les lettres analogiques du français enracinées dans l'usage (mins, sins, sovint, dins, bwès, dismetant).

Exemples de suppression de la lettre terminale: (pied) plutôt que pîd (les dérivés sont en T: s' èpîter, a pîtaspale, a pîtasèle (trébucher, porté pied sur les épaules, porté assis sur les épaules); plutôt que mîs (mieux); dispu plutôt que dispus (depuis), en tenant compte du synonyme dispoy; creu (crwè) u creus (crwès); todi (todis), trevén (trevint); doet (dwègt); coir (cwârps); tins (timps).

Exemple de maintien de la lettre terminale: dans trop (P bien audible en Est-wallon; i n a dtrop'); deus (deus' en Haute-Ardenne).

Suppressions des lettres terminales grammaticales: exemples classiques:

 


Deures ey adouceyès cossounes.

Consonnes sourdes et consonnes sonores.

Certains mots se présentent sous forme de consonnes sonores dans une partie de la Wallonie et sous forme de consonnes sourdes ailleurs. Nous ne maintenons qu'une forme.

dj'vô, dj'vâ, tchfô; dj'vè, tchfia-> tchvå, tchvè, tchvia.

outonbé -> oudonbén.

gatyî, gagaye -> catyî, cacaye.


L'harmonisation de quelques graphes.

Årmonijhaedjes di sacwants scrijhas.

Le son [k] peut s'écrire c, qu ou k. Le système avec des q analogiques (écrire q en wallon si le français a q) est celui qui est le plus fréquent dans les écrits wallons. Néanmoins, il est parfois malaisé à appliquer (quénte ou kénte ?) et conduit localement à des graphies "bizarres" (quu, qwè, quwè).

Nous avons donc retenu l'autre système (sans aucun q), comme Haust et Francard. Son mode d'emploi est très simple puisqu'il se résume en une seule règle: le son [k] s'écrit toujours k sauf devant a, o, u et une consonne où il s'écrit c. Nous recommandons vivement à ce que ces détails d'orthographe ne déchaînent pas des passions inutiles (q est parfois ressenti comme " plus latin ", k comme " plus germanique ").

Les valeurs de å: åbe (arbre), tåve (table), ås (aux), i fåt (il faut). La graphie å a été introduite vers 1900 pour noter une prononciation vélaire, comme celle de la même graphie en danois. Cette prononciation est typique de la Hesbaye, mais existe localement à l'Ouest et au Sud wallon. Avant 1900, les textes liégeois étaient orthographiés avec â, typique des prononciations à l'Est de Liège. Par analogie avec le liégeois, ce phonème est écrit au dans le Centre-wallon. Par référence à la phonétique, il est écrit "ô" dans l'Ouest et Sud wallon, ce qui provoque des regrettables confusions avec l'autre son "ô" (voir ci-après), et est donc particulièrement déconseillé. Sur ce site, seule la graphie å est utilisée. C'était une convention Walo +. On signale en fin de page quand il a la valeur â dans l'accent du scripteur original. Zero-knowers (english-speakers): å is pronouneed like in english hall, ball. Zero-cnoxheus (francophones), prononcez å comme au dans le français " aubépine ".

Dispu 2002, li å est ricnoxhou eternåcionålmint come on sene do walon.

Les valeurs du ô, côp (coup), ôte (autre), sô (saoul), on pô (un peu), ôr (or, métal précieux). Ce son est prononcé fortement nasalisé en Ardenne et au Brabant wallon, parfois noté ôn ou ö. A l'Ouest-wallon et localement dans le Sud-wallon, il devient ou / oû: coup (coûp), oute (oûte) etc. Nous maintenant la graphie ô sur ce site, même pour les formes en ou et oû, ce qui est alors signalé en bas de page. Zero-knowers: pronounce ô like english oo (cool, a scoop). You will pronounce just like in Charleroi area. Zero-cnoxheus (francophones) prononcez ô presque on (Tonton); vous prononcerez comme en Ardenne et au Brabant wallon. Les emprunts du français qui ne sont ni des "å" ni des "ô" sont simplement écrits "o": oto, chamo, buro.

Une manière de noter la différence entre le son ô et le son å au 20e siècle était de noter ô = au et å = aû (ici aut' paû = ôte pårt).

Les valeurs de eu. Sur ce site, nous n' utilisons jamais eu pour noter le e bref. Celui-ci est remplacé par ses analogiques i ou u: peuteut --> pitit. Djeu n' teu veu nin --> Dju n' tu vu nin. Le eu représenté dans les textes peut donc toujours avoir, au moins en un endroit de Wallonie, la valeur . Graphies régiolectales en ë: Accent du Brabant wallon et de certaines régions de l' Ardenne. Les ë sont remplacés par la voyelle correspondante dans une zone voisine: pëtët --> pitit (Jodogne); djë n' vë ni --> dju n' vu ni (Bertrix).

Nén, bén, rén, tchén / nin, bin, rin, tchin (pas, bien, rien), etc. Seuls ces deux systèmes de graphies sont retenus. Les autres sont transformés dans la graphie la plus proche: bî-n, bîn et biè deviennent bin, devient bén. Parfois, on emploie simplement la forme disfalotêye nen, ben, ren.

Dénasalisation. Les formes dénasalisées de certaines régions sont retransposées en formes nasalisées. Ceci est généralement signalé en bas de texte: ex. on a --> on an (une année); bé --> bén (bien), mème --> minme (même), mè, mê --> mins (mais), etc.

Mots avec un H (ou un W) amuï (instable): le H (ou le W) sont systématiquement notés. En ouest-wallon, si ces mots admettent une liaison (des-âyes), le fait est signalé en bas de texte.

Gestion des intervalles. Nous utilisons le système Francard dans " Singuliers ", lequel peut facilement être informatisé: on écrit un intervalle après toute apostrophe.

Finale féminine des participes passés et substantifs correspondant: Pour le premier groupe, nous utilisons la forme -êye (tchantêye, banslêye), au dépend des formes éye, èye ou ée (sauf dans la poésie et devant groupe contenant une voyelle épenthétique). Pour le second, 3e et 4e groupe groupe, nous utilisons, soit la graphie normalisée eye, soit iye (betchiye, floriye, finiye) au dépend des formes îye et îe.

Autres: La graphie classique 'ne résultant de l'élision de ène (Ouest, Sud) ou ine (Est) est remplacé par ene. La même graphie en Sud-wallon peut représenter ène ou ëne. La valeur dans l'accent du scripteur est donnée en fin de texte.


Årmonijhaedje di sacwants croejhions.

L'harmonisation de quelques traits de grammaire.

Ces traits existent dans toute la Wallonie, mais ont été le premier élément à disparaître dans la langue orale actuelle suite à la francisation. Vu l'absence d'encadrement des productions écrites dans de nombreuses régions, l'absence d'enseignement du wallon, et puisque le mot d'ordre était : on écrit ce qu'on parle, ces structures typiques ont été négligées par de nombreux auteurs.


Riscrijhaedje di sacwants mots rfrancijhîs.

Traitement de quelques termes francisés.


Sacwants betchfessîs stitchîs dins des scrijhaedjes coinreces.

Introduction de quelques graphies diasystémiques dans les textes régiolectaux présentés ici.

oe: La graphie diasystémique oe sert dans certains textes Sud-wallon (suffixe -oe = oû), et dans les textes des confins wallo-picards pour remplacer l'accent que prennent certains de ces mots, et qui semble bizarre aux autres utilisateurs du wallon: Quelques textes où nous utilisons ce graphe: Textes des confins wallo-picards; certains textes en rfondant walon: Rumwârs

xh: On a introduit les graphies xh ou jh en fin de syllabe, au lieu de la graphie H, dans certains textes est-wallons: a l' ouxh (à la porte), dji so binåjhe (je suis content), dji n' a mèzåjhe di rin (je n'ai besoin de rien). Cette graphie se prononce suivant les locuteurs parfois aspirée, parfois ich-lautée. Les néolocuteurs ont tendance à la supprimer carrément, à cause de la difficulté d'interprétation de la graphie H terminale: ine båhe (un baiser) devient ine bau, dj' a mèzåhe (j'ai besoin) devient dj' a mezau, ine cohe (une branche) devient ine co. Le graphe xh (ou jh) oblige à la prononciation de "quelque chose". Quelques textes où nous utilisons ce graphe: Li blanke dame et l' èfant; Paskèye novèle d' ine djonne mariêye et d' on pôve må-marié

oi: La graphie oi a été introduite dans les textes ouest-wallons et chestrolais qui utilisent l'accent ô, jugé trop proche du français. Elle est môrte --> elle est moite; c' est fôrt bén --> c'est foirt bén. Quelques textes où nous utilisons ce graphe: Mimile-a-zines; l' årbe del binåjtè; Deus inocins èt in toûrsiveûs.


 (Back page Louline Voye) Hay ervoye sol pådje da Louline Voye.

 (Back page principale) Alans rzè al mwaisse-pådje

 Page des techniques de normalisation.